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Bernard DEBORD De 1973 à 1975, il a été professeur de langue, d'histoire et de civilisation françaises à l'université de Pékin alors que Mao Zedong est au pouvoir. La confrontation de ses rêves soixante-huitards à la réalité de la Chine de Mao le conduira à devenir militant d'Amnesty International où il fut rédacteur en chef. Un livre et un documentaire sur le massacre de Tian Anmen le mène, en 1989, à devenir écrivain et réalisateur1. En 2007, lors de ses recherches pour son documentaire Tibet, le mensonge chinois ?, il demande les vidéo d'archives chinoises à la BBC qui les commercialise en Europe. On lui demanda, en relation selon lui à des pressions économiques, de s'engager par écrit à ce que son film ne porte pas atteinte à l'image du gouvernement chinois, ce qu'il refusa. Son intention était de dresser l'état du Tibet de nos jours. Puis, après les troubles au Tibet en mars 2008, il s'aperçoit que la propagande chinoise atteint la communauté internationale, notamment à travers des déclarations d'hommes politiques comme Jean-Luc Mélenchon, et il décide de réorienter ce documentaire sur cette propagande. Lors de la projection du film au sénat en mars 2009, en présence des sénateurs Louis de Broissia et Jean-Francois Humbert, président du groupe d'information internationale sur le Tibet, du représentant du Bureau du Tibet Tashi Wangdi, et de l'écrivain Sofia Stril-Rever, il déclara avoir été inspiré par le film tibéto-canadien Ce qu'il reste de nous, et qu'il continuerait de lutter pour le Tibet. Il est aussi membre fondateur de ZKO Oilfield Industries Inc, réunissant des concepteurs et réalisateurs œuvrant à l'écriture et au développement. |